L’utilisation de l’intelligence artificielle, plus grande révolution annoncée du 21ème siècle (tout comme Internet l’a été au 20ème siècle), pose des questions d’éthique dans de nombreux secteurs et fait craindre la disparition de nombreux métiers.
Les agences de design et de communication sont également concernées par ce bouleversement, et nous nous posons donc tout naturellement des questions quant à son impact sur nos modes de travail actuels et à venir.
L’IA déjà au coeur de notre quotidien
Si on entend partout parler d’IA depuis peu, n’oublions pas que cela fait de nombreuses années qu’elle facilite notre quotidien sans en être toujours conscient.
Elle propose des réponses toutes prêtes à nos emails qu’elle trie ;
Répond à nos instructions vocales lorsque nous ne pouvons pas écrire ;
Nous aide à réserver un billet de train ou d’avion, un restaurant ou à trouver un itinéraire...
En communication, elle apporte des fonctionnalités pointues aux logiciels de design graphique en s’appuyant sur des algorithmes sophistiqués pour proposer des combinaisons de couleurs, de formes, de polices et d’images qui sont harmonieux et efficaces pour attirer l’attention du public ;
Permet d’affiner les publications sur les réseaux sociaux en analysant les performances et les meilleures heures de publication ;
Et bien d’autres applications !
Les limites de l’IA en communication
Ses récentes avancées (ChatGPT notamment) permettent également de créer des noms de marque et des logos, ou encore de rédiger des articles de blog.
Mais si de nombreux professionnels de la communication craignent le pire, nous restons sereins face à cet indéniable bouleversement et le voyons plutôt comme une opportunité à saisir.
En effet, pour obtenir un résultat intéressant, il faut utiliser l’IA de manière optimale en la guidant et cela nécessite une analyse et compréhension approfondies de la situation en amont, de l’expérience et une expertise pointue.
Et même quand cette première étape est bien réalisée, le résultat manque presque toujours d’originalité.
Nous comprenons donc les agences de design et de communication qui craignent que leurs clients ne se passent de leurs services au profit de l’IA.
Nous pensons que ça peut être le cas pour les clients très créatifs, qui savent où ils vont et qui ont l’habitude d’utiliser l’IA (pas si facile de poser les bonnes questions finalement), mais ce ne sont pas la majorité et les autres ont besoin d’être accompagnés à chaque étape.
Un outil complémentaire incontournable
Nous pensons que l’IA deviendra un outil de travail indispensable au même titre qu’Internet l’a été en son temps, mais que la valeur ajoutée apportée par la réflexion humaine, l’intelligence collective, l’expérience et l’analyse resteront très difficiles à imiter.
Nous l’utilisons nous-même régulièrement depuis l’apparition de ChatGPT pour gagner du temps lors de la recherche d’inspiration pour un logo (moodboard), pour un article de blog (idées autour du sujet), ou encore pour associer 2 termes précis de diverses manières dans le cadre de la recherche d’un nom. Ce qui nous permet de mettre temps et énergie au service de réalisations plus pertinentes et plus créatives.
Nous pouvons également faire le parallèle avec l’apparition de Canva qui permet de réaliser des supports de communication en autonomie pour les réseaux sociaux notamment : le graphisme proposé par défaut étant souvent peu original, et la création d’un graphisme en partant de 0 complexe, il est souvent nécessaire pour les entreprises d’obtenir de notre part une charte graphique complète avec des exemples d’application et un territoire graphique riche au-delà du logo.